21 personnes étaient présentes dans la salle des Vire-Court à Gouesnac’h . 22 pouvoirs avaient été transmis, soit un total de 42 voix pour permettre à l’assemblée de délibérer.
La connexion internet étant trop lente à Maasin, le contact avec nos partenaires philippins n’a pu être établi correctement.
Le président François Barbot a présenté le rapport moral.
Le trésorier André Colleau a poursuivi avec le rapport financier : la situation est particulièrement favorable compte-tenu en particulier d’un leg et d’une cession. Mais il est nécessaire d’adapter durablement les ressources de l’association au nouveau nombre d’enfants parrainés (50 au lieu de 35).
Le Conseil d’Administration se compose de 8 personnes :
Père Armand Guézingar -président d’honneur-, Hervé Agulhon, François Barbot, André Colleau, Bertrand Espinassous, Guillemette Hougron, Christine Marchand, Patrice de Valon.
Le rapport moral, financier et la composition du CA ont été approuvés à l’unanimité.
Le père Guézingar va enfin pouvoir retourner à Maasin en juin . Il examinera là-bas , entre autres, les meillleures façons de concrétiser et développer notre aide.
Le maire de Gouesnac’h, Jean-Pierre Marc, a assisté à la totalité de la rencontre. Il souhaite que l’association soit mieux (re)connue au niveau de la commune et nous aidera notamment par l’octroi de subvention municipale. Il a exprimé l’impression très favorable qu’il a ressentie :
« Pakigangay est le meilleur exemple d’ouverture de Gouesnac’h sur la solidarité internationale. »
L’assemblée s’est achevée dans la convivialité avec un apéritif qui a permis de poursuivre échanges et rencontres.
Une soirée « Bol de riz » a été organisée le vendredi 31 mars 2023 en cette période de carême à Bannalec par Annie Barrault, membre de Pakigangay, l’équipe du catéchisme et la paroisse.
Une trentaine d’enfants et adultes ont répondu présents à cette sympathique initiative.
Nous avons commencé par un temps de prière, puis Jean-François Barbot – président de Pakigangay, a présenté l’association avec un diaporama.
Nous avons ensuite mangé un bol de riz et continué à répondre aux questions des uns et des autres. Les adolescentes qui avaient créé une affiche pour cette occasion ont fini de la colorier.
La somme de 136,50€ a été récoltée au profit de l’association. Merci à chacun pour la convivialité de cette soirée ! merci pour votre fidélité à soutenir les jeunes de Maasin, puisque c’est la deuxième fois que les catéchistes de la paroisse de Bannalec proposent cet évènement !
Le week-end dernier, « un ange m’a dit » – atelier artisanal, tenait un stand au marché de Noël du Manoir du Stang. Couronnes, anges, photophores en papier découpé et boules de Noël réalisés manuellement ont vite trouvé preneurs pour décorer les maisons en ce temps de festivités.
La recette d’un montant de 700 € est offerte à Pakigangay.
Un grand merci pour ces superbes réalisations et pour cette somme qui va permettre de soutenir les enfants et les jeunes scolarisés grâce à notre association. La lumière de Noël se partage et se propage par-delà les océans.
Ce même week-end, à Maasin, de nombreuses personnes se sont retrouvées pour préparer les colis pour les familles : pesage et ensachage du riz, répartition des différentes denrées de première nécessité et de confiseries : bravo à tous ceux qui ont aidé !
Merci de tout coeur pour votre soutien et votre générosité qui nous ont permis de récolter 450 euros au profit de l’association !
Découverte de la magnifique chapelle Sainte Cécile à Briec de l’Odet
Avant que tout commence ! Mise en place des panneaux présentant l’Association Pakigangay et préparatifs grâce à la présence de Marie-Christine, Béatrice, Bertrand, Jean-François et le Père Armand G.
Jérôme Brodin accorde son clavecin.
L’antépendium sur le devant de l’autel, représentant la Cène.
Stéphane Bidan, pour les Amis de la Chapelle Ste Cécile et Jean-François Barbot, président de l’association Pakigangay ouvrent la représentation.
Ang Mga Ibon Na LumilipadJérôme joue du RameauLes pièces de musique baroque introduites par les explications fascinantes de Jérôme Brodin ont alterné avec les contes et comptines des Philippines.Paru Parong Bukid
Salutations de Jérôme Brodin, claveciniste et Guillemette Hougron, conteuseAprès le concert Jérôme Brodin présente les spécificités de son instrument à plusieurs auditrices passionnées de musique baroque.Un pot de l’amitié organisé par les Amis de la chapelle Sainte-Cécile a réuni artistes et auditeurs pour terminer cette sympathique après-midi.Un merci particulier à Hervé Agulhon pour ses talents de photographe ainsi qu’à Jean-François Barbot et Eric Hervy pour leurs vidéos qui ont permis la réalisation de cet article
le 10/09/22 à 17h à la chapelle Sainte Cécile de Briec
Françoise et René Pétillon avec Les Amis de la Chapelle Sainte Cécile, nous invitent dans ce magnifique édifice dont les vitraux ont été rénovés : Le projet a débuté par le biais du concours » Le patrimoine pour demain « , organisé par le Pélerin en 2013.
C’est l’artiste Hortense Damiron qui a créé les dessins de trois vitraux et d’un triskel.
L’atelier du maître verrier Bruno Loire, de Chartres, a réalisé les vitraux et leur mise en place .
Les principales couleurs utilisées – le rouge, le jaune et le bleu – varient dans leur intensité selon les différentes heures du jour et la luminosité. Leurs subtiles nuances offrent à nos yeux et notre âme une joyeuse et paisible contemplation.
Trois mois tout juste après l’élection, le 9 mai, avec plus de 56 % des voix du président Ferdinand Marcos Jr – fils de l’ancien dictateur Ferdinand Marcos (1917-1989), chassé après vingt ans à la tête de l’État par la révolution populaire de 1986 –, le combat politique continue pour certains catholiques philippins déçus par le résultat des urnes.
Lundi 8 août, le dépôt d’un projet de loi à la Chambre des représentants de l’archipel, visant à imposer un couvre-feu nocturne de 22 heures à 5 heures pour les mineurs, a notamment suscité l’inquiétude du groupe national de jeunes catholiques San Lorenzo Ruiz, œuvrant notamment à promouvoir la vie du premier saint philippin mort en martyr en 1637 et canonisé par Jean-Paul II en 1987.
Dans une déclaration relayée par l’agence de presse UCA News, ce dernier a en effet qualifié le nouveau chantier législatif de « troublant ». « Les Philippines ont non seulement vu, mais déjà vécu, ce qui s’est passé pendant les heures de couvre-feu durant la période de la loi martiale [décrétée en 1972 par Ferdinand Marcos, NDLR]… Celles-ci n’étaient pas fixées pour renforcer la discipline, mais pour masquer l’anonymat des violateurs des droits de l’homme sous le régime Marcos », a ainsi fustigé le groupe.
« Actes illégaux »
« Le régime militaire de neuf ans ordonné par le président de l’époque a déclenché une vague de crimes, et engendré de graves violations des droits de l’homme, avec notamment l’arrestation et la détention arbitraires de dizaines de milliers de personnes, tandis que nombre d’autres étaient torturés, disparaissaient ou étaient tués. La plupart de ces actes illégaux avaient lieu la nuit, lorsqu’il n’y avait pas de témoins… », insistent encore les jeunes.
L’ONG Amnesty International a estimé, dans un rapport dédié, à 50 000 le nombre d’emprisonnements pour les seules premières années de 1972 et 1975, rapporte encore ainsi UCA News. À l’origine du nouveau projet de loi sur le couvre-feu, la députée Bernadette Herrera-Dy (membre du parti BH) fait valoir, quant à elle, que celui-ci pourrait permettre de « freiner » la criminalité – endémique – dans l’archipel de 109 millions d’habitants. Selon un rapport publié en 2021 par la fondation Cameleon Children, près de 70 000 enfants y sont victimes d’abus sexuels chaque année.
Vulnérabilité
« Les enfants de moins de 18 ans sont vulnérables aux abus, à l’exploitation, à la toxicomanie et aux actes criminels, et risquent également de commettre eux-mêmes des délits », a ainsi justifié l’élue le 7 août, précisant par ailleurs que son projet de loi prévoyait des exemptions pour les mineurs accompagnés d’un parent ou tuteur, ou pour ceux qui seraient en mesure de justifier de leur participation à une activité scolaire, religieuse, éducative, sociale ou communautaire officiellement organisée par une école, par les autorités locales ou par des associations civiques.
Si la loi passe, les réfractaires s’exposeraient à être amenés vers le poste de police le plus proche, et leur parent ou tuteur pourrait écoper de peines allant de l’acquittement de travaux d’intérêt généraux à des amendes plus ou moins lourdes. Voire une peine d’emprisonnement maximale de six mois, en cas de récidive de l’enfant. Porte-parole du groupe de San Lorenzo Ruiz, Jose de la Rama remettait encore en cause ce projet auprès d’UCA News : « pourquoi avons-nous besoin d’une autre loi pour réglementer nos actions avec un couvre-feu ? Nous avons déjà suffisamment de lois pour prévenir les crimes ».
Engagement des évêques
Fin février, en plein cœur de la campagne présidentielle, les évêques philippins avaient exprimé – sans prendre nommément parti pour un candidat – dans une lettre pastorale engagée, la crainte que le pays ne cède à la tentation du « révisionnisme historique » et « au virus des fake news ». Un moyen, en filigrane, de s’ériger contre le risque d’un nouvel autoritarisme incarné par l’accession au pouvoir de Marcos Jr.
« Il a qualifié la période de la loi martiale d’“âge d’or” des Philippines, fustigeait alors auprès de La Croix Jaypee Calleja, avocat et correspondant à Manille d’UCA News. C’est une vision très pauvre de l’histoire, paradoxalement soutenue par beaucoup de jeunes n’ayant pas connu cette époque ».
Après la présentation de l’Association, la soirée théâtre au profit de Pakigangay a commencé avec une pièce écrite et mise en scène par Marie José El Iman, sur le thème de Laudato Si – prendre soin de notre maison commune.
Intitulée Où va notre terre ? cette création a permis aux Collégiens d’illustrer avec dynamisme par des chorégraphies et chœurs parlés, la dégradation planétaire actuelle et les pistes possibles pour y remédier.
La scène de la machine infernale, évoquant l’engrenage de la surconsommation et du gaspillage, m’a beaucoup touchée ; de même, la scène toute en poésie avec les bulles de savon pour redonner de l’air à la planète.
La planète souffreEngrenage infernalUn peu d’air
Nos amis philippins sont très concernés par l’écologie : pollution, déforestation, préservation de la mangrove, augmentation des typhons et de leurs conséquences sur la vie des personnes, leur habitat et l’économie sont des préoccupations réelles, notamment chez les jeunes générations.
Puis les Collégiens ont de nouveau montré leurs talents et leur humour avec la deuxième pièce, adaptée de Cyril Jarousseau. Y a-t-il un citoyen dans la salle ? est une parodie de la Révolution française.
La mise en scène – toujours de Marie-José – a inclus le jeu de La Roue de la Fortune pour départager les femmes influençant le Roi. La convocation des Etats généraux a donné lieu à une véritable course au pouvoir. Pour finir, Marat dans sa baignoire présidait le tribunal pour juger et condamner à mort le Roi.
J’ai particulièrement apprécié la fuite de la famille royale à Varennes, avec la jeune actrice « déjantée » qui jouait Marie-Antoinette, le flegme de Louis XVI, les scènes avec les tricoteuses commentant les évènements de l’époque. Les chorégraphies variées des jeunes accentuaient les anachronismes de cette pièce au rythme très vif.
Marie-Antoinette Louis XVILes Etats générauxLe peuple a faimRoue de la FortuneFuite à VarennesJugement du Roi
La deuxième partie de la soirée a changé totalement de tonalité avec Le bruit des os qui craquent, adaptée d’une pièce de Suzanne Lebeau. Elle est inspirée d’histoires vraies d’enfants-soldats en Afrique.
Cinq jeunes Lycéens ont joué avec une extraordinaire sobriété et retenue. C’est ce qui a donné toute l’intensité à l’évocation des scènes de violence ou de solitude dans la fuite de deux enfants-soldats.
La mise en scène, encore une fois magnifique de justesse, proposait un va-et-vient entre les différentes scènes : ou bien, la lecture de témoignages d’enfants-soldats par l’infirmière de la commission de réinsertion, ou bien les scènes évoquant cette dure réalité.
Face à une telle implication des acteurs, on ne sort pas indemne d’une telle soirée !
FuiteLycéens avec Marie-José
Grâce à la générosité des familles, environ 250 euros ont été récoltés pour l’Association.
Je veux vraiment remercier Marie-José et tous les jeunes pour leur incroyable talent, chacun à leur mesure, parlant ou juste présents, dansant, riant, criant, pleurant.
Quelle formidable leçon d’espoir et de dynamisme, vous nous avez donnée ! Encore bravo et merci !
La radio RCF Finistère a fait une interview de notre association pour la faire mieux connaître et annoncer le concert de Maxime Piolot dimanche à Combrit.
Vous êtes nombreux à avoir répondu à l’appel en urgence de solidarité au profit des jeunes et des familles que nous aidons à Maasin aux Philippines, suite au Passage du typhon RAI. A ce jour, nous avons reçu 12 290€ qui ont été inégralement reversés. Soyez en chaleureusement remerciés ! Des fonds collectés, transmis à nos correspondants à Maasin, ont permis déjà d’organiser des distributions d’eau et de produits alimentaires en urgence, alors que les ressources locales étaient détruites. La reconstruction des habitations des familles de nos jeunes va pouvoir se poursuivre. Chona, assistante sociale en charge des jeunes de l’association, nous écrivait le 6 janvier, trois semaines après le passage du typhon dévastateur :
« We try to get immediately the rehabilitation for the children since more than half of them was affected. Almost everyday had rain here and there were no roofs and some of them has no more structure left. Many thanks all of you for thinking of us here and helping for there shelter. »
» Nous essayons de réhabiliter en urgence l’habitat des enfants puisque plus de la moitié d’entre eux ont été touchés. Presque tous les jours, il a plu ici et il n’y avait pas de toits et certains logements n’avaient plus de structure. Recevez ici les remerciements transmis par la population de Maasin pour tous ces dons et transmettez-les à tous ceux que vous avez sollicités lors de cette opération de solidarité. »
Un grand merci à vous tous pour vos pensées et pour votre aide protectrice. Bien fraternellement,
Pour le C.A. de Pakigangay : François Barbot
Denrées de 1ère nécessité Distribution de matériaux de reconstruction