Samedi 26 août, Pakigangay organisait un repas autour du père Armand suivi d’un récit de son voyage à Maasin au mois de juin ; premier séjour depuis décembre 2019 en raison de la période Covid !
Cette soirée a rassemblé une trentaine de personnes dans le magnifique cadre de la ferme Sainte-Cécile à Briec, avec l’accueil chaleureux de Gaëlle Pétillon et Stéphane Bidan.
Le père Armand nous a restitué avec émotion les principales étapes de son séjour auprès de jeunes, de leurs familles, des responsables de Pakigangay-Maasin et des enseignants et élèves de l’école Lib-og :
Rencontre des jeunes et de leurs familles ; repas de thanksgiving, distribution de riz, de gâteaux et de chocolat aux enfants et jeunes scolarisés par notre association ainsi qu’à leurs familles. Visite du père Armand avec Chona aux familles éloignées et encore plus déshéritées qui n’avaient pas pu se rendre à la fête. Distribution de 5 kg de riz, de gâteaux et de chocolat. Ecole Lib-og : rencontres du père Armand et de Mario Orais avec les enseignants et les élèves. Des liens profonds d’amitié persistent malgré l’empêchement des voyages dû au Covid ces trois dernières années. Diverses rencontres et autres reportages – vidéos, témoignages, remerciements.
Les échanges qui ont suivi ont montré tout l’intérêt et l’attachement des participants, anciens et nouveaux amis de l’association, pour les actions menées par le père Harlem, Chona, Ana Cris et le staff de Pakigangay-Maasin pour venir en aide à ces jeunes et ces familles.
Cet événement sera suivi d’autres rencontres en d’autres lieux – Pont-L’Abbé, Bannnale – pour faire connaître notre association et favoriser les rencontres .
Pendant cette année scolaire 2022-2023 Isabelle Julienne du Collège St Marc a reconduit le projet Contes en anglais avec ses élèves de cinquième, en lien avec Guillemette Hougron, conteuse et membre de Pakigangay. Mi-décembre, Guillemette a proposé une courte séance de contes en anglais ; il s’agissait de 2 « randonnées », c’est-à-dire des histoires avec des séquences qui s’enchaînent, à base de répétitions et d’accumulations.
« Derrière chez moi » est une randonnée gestuée qui facilite la compréhension et permet aux jeunes de la mémoriser en développant l’écoute active. « La moufle » a une structure en « ballon de baudruche » jusqu’à l’explosion finale.
La séance s’est poursuivie avec un temps de dessin ou d’écriture, chacun gardant ainsi une trace de ce qui avait été expérimenté. Puis nous avons testé une visualisation guidée en anglais suivie d’un partage en ½ groupe : les jeunes ont pris conscience de la force des images mentales même avec des mots d’une langue étrangère ; c’était très intéressant d’écouter leurs réactions.
A partir du mois de janvier, les élèves ont découvert des albums en anglais avec cette structure de randonnée ; ils ont choisi un album et se sont répartis en petits groupes de travail avec plusieurs objectifs : mettre en évidence la trame, passer du langage écrit au langage oral, simplifier le texte avec leur propre vocabulaire. L’étape suivante a nécessité une appropriation de l’histoire par chacun, avec le choix d’une séquence ou la répartition des « rôles », suivant les personnages.
Guillemette est revenue fin mars pour aider à la « mise en bouche » des histoires : vérifier la posture pour que le corps soit un bon instrument au service de la voix, jouer sur les intonations, moduler le volume sonore et la projection de la voix, mâcher et remâcher (sur-articulation et intentions variées) les mots difficiles pour augmenter l’aisance et la fluidité.
Le projet s’est terminé en avril avec l’enregistrement dans le studio de la radio du collège ! Guillemette et Isabelle ont été impressionnées par la performance des jeunes et leur investissement. Les 2 classes avaient les mêmes albums mais leur travail d’appropriation a vraiment abouti à des interprétations différentes.
Jean-François Barbot est venu présenter l’association Pakigangay aux élèves d’Isabelle Julienne. Ils ont pu découvrir un peu les conditions de vie des jeunes Philippins que nous parrainons et cela a renforcé leur désir de communication et de partage, puisque les liens des enregistrements vont être transmis.
Merci à Isabelle pour son enthousiasme, pour sa conception de l’anglais qui permet de réduire les distances et d’ouvrir les frontières culturelles !
21 personnes étaient présentes dans la salle des Vire-Court à Gouesnac’h . 22 pouvoirs avaient été transmis, soit un total de 42 voix pour permettre à l’assemblée de délibérer.
La connexion internet étant trop lente à Maasin, le contact avec nos partenaires philippins n’a pu être établi correctement.
Le président François Barbot a présenté le rapport moral.
Le trésorier André Colleau a poursuivi avec le rapport financier : la situation est particulièrement favorable compte-tenu en particulier d’un leg et d’une cession. Mais il est nécessaire d’adapter durablement les ressources de l’association au nouveau nombre d’enfants parrainés (50 au lieu de 35).
Le Conseil d’Administration se compose de 8 personnes :
Père Armand Guézingar -président d’honneur-, Hervé Agulhon, François Barbot, André Colleau, Bertrand Espinassous, Guillemette Hougron, Christine Marchand, Patrice de Valon.
Le rapport moral, financier et la composition du CA ont été approuvés à l’unanimité.
Le père Guézingar va enfin pouvoir retourner à Maasin en juin . Il examinera là-bas , entre autres, les meillleures façons de concrétiser et développer notre aide.
Le maire de Gouesnac’h, Jean-Pierre Marc, a assisté à la totalité de la rencontre. Il souhaite que l’association soit mieux (re)connue au niveau de la commune et nous aidera notamment par l’octroi de subvention municipale. Il a exprimé l’impression très favorable qu’il a ressentie :
« Pakigangay est le meilleur exemple d’ouverture de Gouesnac’h sur la solidarité internationale. »
L’assemblée s’est achevée dans la convivialité avec un apéritif qui a permis de poursuivre échanges et rencontres.
Une soirée « Bol de riz » a été organisée le vendredi 31 mars 2023 en cette période de carême à Bannalec par Annie Barrault, membre de Pakigangay, l’équipe du catéchisme et la paroisse.
Une trentaine d’enfants et adultes ont répondu présents à cette sympathique initiative.
Nous avons commencé par un temps de prière, puis Jean-François Barbot – président de Pakigangay, a présenté l’association avec un diaporama.
Nous avons ensuite mangé un bol de riz et continué à répondre aux questions des uns et des autres. Les adolescentes qui avaient créé une affiche pour cette occasion ont fini de la colorier.
La somme de 136,50€ a été récoltée au profit de l’association. Merci à chacun pour la convivialité de cette soirée ! merci pour votre fidélité à soutenir les jeunes de Maasin, puisque c’est la deuxième fois que les catéchistes de la paroisse de Bannalec proposent cet évènement !
Le week-end dernier, « un ange m’a dit » – atelier artisanal, tenait un stand au marché de Noël du Manoir du Stang. Couronnes, anges, photophores en papier découpé et boules de Noël réalisés manuellement ont vite trouvé preneurs pour décorer les maisons en ce temps de festivités.
La recette d’un montant de 700 € est offerte à Pakigangay.
Un grand merci pour ces superbes réalisations et pour cette somme qui va permettre de soutenir les enfants et les jeunes scolarisés grâce à notre association. La lumière de Noël se partage et se propage par-delà les océans.
Ce même week-end, à Maasin, de nombreuses personnes se sont retrouvées pour préparer les colis pour les familles : pesage et ensachage du riz, répartition des différentes denrées de première nécessité et de confiseries : bravo à tous ceux qui ont aidé !
Merci de tout coeur pour votre soutien et votre générosité qui nous ont permis de récolter 450 euros au profit de l’association !
Découverte de la magnifique chapelle Sainte Cécile à Briec de l’Odet
Avant que tout commence ! Mise en place des panneaux présentant l’Association Pakigangay et préparatifs grâce à la présence de Marie-Christine, Béatrice, Bertrand, Jean-François et le Père Armand G.
Jérôme Brodin accorde son clavecin.
L’antépendium sur le devant de l’autel, représentant la Cène.
Stéphane Bidan, pour les Amis de la Chapelle Ste Cécile et Jean-François Barbot, président de l’association Pakigangay ouvrent la représentation.
Ang Mga Ibon Na LumilipadJérôme joue du RameauLes pièces de musique baroque introduites par les explications fascinantes de Jérôme Brodin ont alterné avec les contes et comptines des Philippines.Paru Parong Bukid
Salutations de Jérôme Brodin, claveciniste et Guillemette Hougron, conteuseAprès le concert Jérôme Brodin présente les spécificités de son instrument à plusieurs auditrices passionnées de musique baroque.Un pot de l’amitié organisé par les Amis de la chapelle Sainte-Cécile a réuni artistes et auditeurs pour terminer cette sympathique après-midi.Un merci particulier à Hervé Agulhon pour ses talents de photographe ainsi qu’à Jean-François Barbot et Eric Hervy pour leurs vidéos qui ont permis la réalisation de cet article
le 10/09/22 à 17h à la chapelle Sainte Cécile de Briec
Françoise et René Pétillon avec Les Amis de la Chapelle Sainte Cécile, nous invitent dans ce magnifique édifice dont les vitraux ont été rénovés : Le projet a débuté par le biais du concours » Le patrimoine pour demain « , organisé par le Pélerin en 2013.
C’est l’artiste Hortense Damiron qui a créé les dessins de trois vitraux et d’un triskel.
L’atelier du maître verrier Bruno Loire, de Chartres, a réalisé les vitraux et leur mise en place .
Les principales couleurs utilisées – le rouge, le jaune et le bleu – varient dans leur intensité selon les différentes heures du jour et la luminosité. Leurs subtiles nuances offrent à nos yeux et notre âme une joyeuse et paisible contemplation.
Trois mois tout juste après l’élection, le 9 mai, avec plus de 56 % des voix du président Ferdinand Marcos Jr – fils de l’ancien dictateur Ferdinand Marcos (1917-1989), chassé après vingt ans à la tête de l’État par la révolution populaire de 1986 –, le combat politique continue pour certains catholiques philippins déçus par le résultat des urnes.
Lundi 8 août, le dépôt d’un projet de loi à la Chambre des représentants de l’archipel, visant à imposer un couvre-feu nocturne de 22 heures à 5 heures pour les mineurs, a notamment suscité l’inquiétude du groupe national de jeunes catholiques San Lorenzo Ruiz, œuvrant notamment à promouvoir la vie du premier saint philippin mort en martyr en 1637 et canonisé par Jean-Paul II en 1987.
Dans une déclaration relayée par l’agence de presse UCA News, ce dernier a en effet qualifié le nouveau chantier législatif de « troublant ». « Les Philippines ont non seulement vu, mais déjà vécu, ce qui s’est passé pendant les heures de couvre-feu durant la période de la loi martiale [décrétée en 1972 par Ferdinand Marcos, NDLR]… Celles-ci n’étaient pas fixées pour renforcer la discipline, mais pour masquer l’anonymat des violateurs des droits de l’homme sous le régime Marcos », a ainsi fustigé le groupe.
« Actes illégaux »
« Le régime militaire de neuf ans ordonné par le président de l’époque a déclenché une vague de crimes, et engendré de graves violations des droits de l’homme, avec notamment l’arrestation et la détention arbitraires de dizaines de milliers de personnes, tandis que nombre d’autres étaient torturés, disparaissaient ou étaient tués. La plupart de ces actes illégaux avaient lieu la nuit, lorsqu’il n’y avait pas de témoins… », insistent encore les jeunes.
L’ONG Amnesty International a estimé, dans un rapport dédié, à 50 000 le nombre d’emprisonnements pour les seules premières années de 1972 et 1975, rapporte encore ainsi UCA News. À l’origine du nouveau projet de loi sur le couvre-feu, la députée Bernadette Herrera-Dy (membre du parti BH) fait valoir, quant à elle, que celui-ci pourrait permettre de « freiner » la criminalité – endémique – dans l’archipel de 109 millions d’habitants. Selon un rapport publié en 2021 par la fondation Cameleon Children, près de 70 000 enfants y sont victimes d’abus sexuels chaque année.
Vulnérabilité
« Les enfants de moins de 18 ans sont vulnérables aux abus, à l’exploitation, à la toxicomanie et aux actes criminels, et risquent également de commettre eux-mêmes des délits », a ainsi justifié l’élue le 7 août, précisant par ailleurs que son projet de loi prévoyait des exemptions pour les mineurs accompagnés d’un parent ou tuteur, ou pour ceux qui seraient en mesure de justifier de leur participation à une activité scolaire, religieuse, éducative, sociale ou communautaire officiellement organisée par une école, par les autorités locales ou par des associations civiques.
Si la loi passe, les réfractaires s’exposeraient à être amenés vers le poste de police le plus proche, et leur parent ou tuteur pourrait écoper de peines allant de l’acquittement de travaux d’intérêt généraux à des amendes plus ou moins lourdes. Voire une peine d’emprisonnement maximale de six mois, en cas de récidive de l’enfant. Porte-parole du groupe de San Lorenzo Ruiz, Jose de la Rama remettait encore en cause ce projet auprès d’UCA News : « pourquoi avons-nous besoin d’une autre loi pour réglementer nos actions avec un couvre-feu ? Nous avons déjà suffisamment de lois pour prévenir les crimes ».
Engagement des évêques
Fin février, en plein cœur de la campagne présidentielle, les évêques philippins avaient exprimé – sans prendre nommément parti pour un candidat – dans une lettre pastorale engagée, la crainte que le pays ne cède à la tentation du « révisionnisme historique » et « au virus des fake news ». Un moyen, en filigrane, de s’ériger contre le risque d’un nouvel autoritarisme incarné par l’accession au pouvoir de Marcos Jr.
« Il a qualifié la période de la loi martiale d’“âge d’or” des Philippines, fustigeait alors auprès de La Croix Jaypee Calleja, avocat et correspondant à Manille d’UCA News. C’est une vision très pauvre de l’histoire, paradoxalement soutenue par beaucoup de jeunes n’ayant pas connu cette époque ».
La radio RCF Finistère a fait une interview de notre association pour la faire mieux connaître et annoncer le concert de Maxime Piolot dimanche à Combrit.